Après avoir pris des forces avec une viennoiserie, nous entamons vers 9h15 la randonnée par une petite série de montées et descentes qui nous mène à la jonction avec la piste de la montagne des singes.

Nous prenons la direction du sentier qui mène dans un premier temps au WAPA Lodge, parcours relativement régulier dans son dénivelé. Après la descente qui longe une jolie crique nous faisons notre pause déjeuner sur une plage de sable doré  le long du cours d’eau le Cariacou. Et là, terminée la balade, les choses sérieuses commencent par la traversée du Cariacou (chacun choisit son tronc d’arbre, ou pas il y a aussi la formule sac sur la tête et le ventre dans l’eau…), s’en suit le repérage (hors layon) d’un itinéraire menant jusqu’au carbet MINO (La Guyane n’est pas le plat pays ). Vers 14h40 nous arrivons sur notre lieu de bivouac, toujours très agréable. Jeff et Pierre repartent à l’assaut de cette forêt afin de repérer le layon que nous emprunterons le lendemain (ligne de crête). Notre soirée se déroule, comme d’habitude, avec victuailles et boissons à volonté… Mais que la nuit fut arrosée, la pluie a fait son apparition et….

 Je laisse Lucie raconter la suite… Laurence

Après un petit déjeuner bien complet, l’objectif étant de réduire au maximum les victuailles à remettre dans les sacs à dos, nous partons vers 8h30, et bénéficions d’une petite baisse de pluie pour nos premiers pas. 

Nous rejoignons les crêtes, et tentons d’y rester le plus longtemps possible, projet sage, car dès que nous redescendons nous pataugeons largement, d’autant plus que la pluie tambourine parfois de nouveau à plein régime. Nous cherchons à tracer un chemin plus direct que la veille, et tandis que Jean-François joue le rôle d’éclaireur et Pierre celui de fixeur d’azimut, Isabelle et Laurence se chargent d’apposer des rubalises régulièrement, aidées par les indications visuelles de Stéphane qui ferme la marche. Philippe et moi, plus novices en matière de reconnaissance, nous extasions quand notre chemin croise celui d’un tamandua, petit fourmilier très agile, et d’un petit crabe de mangrove. Nous finissons par rencontrer ce que nous pensons être la crique Cariacou, un arbre immergé nous offre un passage, qui est facilité par une corde que nous tendons entre les rives temporairement. Mais en continuant un peu nous nous rendons compte que ce que nous venons de traverser n’était qu’un bras mort du Cariacou, et que la véritable crique est encore devant nous. Cette fois ci, traversée à califourchon pour les uns, et debout pour les plus équilibristes. On finit par retrouver la piste du wapa lodge, nous recoupons de nouveau hors layon et retrouvons la piste Denis, qui sera inondée régulièrement jusqu’au bout de notre itinéraire. 

Nous profitons d’une accalmie pour pique-niquer. La dernière portion de parcours est l’occasion de scier quelques arbres en travers de la piste. 

Nous retrouvons les voitures un peu avant 15h avec une petite pluie qui se déclare juste après que nous ayons revêtu nos tenues sèches, pour rester dans l’ambiance humide de la journée, ce qui l’a rendu un peu extrême mais assez rigolote de mon point de vue!

Lucie

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