

Nous étions nombreux ce samedi à l’embarcadère de la Levée, tous habillés de pied en cap (en cape et filets aussi) suivant les instructions des accompagnatrices : Sylvie, Bénédicte, Clémentine, Maya, Annie, Bernadette dite Berni, Fabrice, Serge, Valéry, Anne et Bernadette, dite Berni (Eh oui, deux dans un même groupe !!!).
Après avoir cheminé sur la route, nous avons rencontré « THE » obstacle de la balade : un passage de crique sur un tronc qui a fait grimacer les néophytes, sans les déstabiliser toutefois, puisque le franchissement à califourchon a ramené tout le monde sur la rive dans la rigolade.
Sagement à la queue leu leu, nous avons avancé, découvrant un vieux wagonnet servant au transport de bois avant que le pont ne s’effondre. Les chablis se sont succédés avec quelques doutes parfois, vite levés par MAPSME.
Plusieurs beaux spécimens de Phallus Cinnabarinus ont provoqué l’admiration et le terrain s’est avéré moins marécageux que lors de la reconnaissance.
Nous avons alors trouvé un puit, et enfin en suivant les encoches laissées sur les troncs, le fort est apparu brusquement, couvert de végétation. Ces fortifications datent du 17ième siècle, les derniers boulets ayant été tirés en 1808. Détruites en 1817, elles ont été reconstruites en 1841 et dorment depuis…
Nous avons goûté au bord du Mahury les biscuits confectionnés (et industriels) tout en étant assaillis par les moustiques qui ont transformé certains bras et visages en boursouflures. Les quelques braves s’essayant à l’exploration de l’intérieur du fort posent pour la photo. Le retour s’est effectué sans souci, pour rejoindre les voitures à 11h15.